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Prix 2022 de la recherche en dermatologie clinique
juil. 07, 2022

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Une recherche toujours plus engagée au service de l’amélioration des diagnostics et des prises en charge


Dans le cadre de la Semaine de mobilisation contre les cancers cutanés organisée par le Syndicat des Dermatologues-Vénéréologues, le Fonds de dotation « Pour sa peau, Pour sa vie » remet ses prix de recherche en oncodermatologie et maladies dermatologiques chroniques inflammatoires. Ces travaux ont pour vocation d’améliorer les diagnostics le plus en amont possible et permettre ainsi aux traitements délivrés d’être plus efficaces.

 

ZOOM SUR LES PRIX DE L’INNOVATION EN ONCODERMATOLOGIE


L’incidence grandissante des cancers cutanés et le caractère parfois trop tardif de leur prise en charge appelle la communauté des chercheurs cliniciens à se mobiliser et à trouver des réponses plus précoces grâce à la génétique, l’épigénétique et l’identification de nouveaux facteurs de risque. L’objectif est de favoriser des prises en charge plus efficientes.


  • Les Marqueurs sur les lymphomes T cutanés par le Dr GABOR DOBOS


Le Mycosis fongoïde (MF) et son variant leucémique, le syndrome de Sézary (SS) sont les formes les plus fréquentes des lymphomes T cutanés (LTC). Leur diagnostic clinique et histologique peut être difficile. Dans cette étude, l'utilité de cinq marqueurs sanguins prometteurs sont décrits : Twist, T-plastine, Tox, NKp46 et KIR3DL2 dans une cohorte de validation pour le diagnostic de SS et MF. Ces données offrent des perspectives pour un nouvel outil rapide et efficace de diagnostic dans les LTC, surtout le KIR3DL2.


  • Une cause génétique dans le Lymphome T sous-cutané de type panniculite (SPTCL) par le Dr GABRIELLE SONIGO


Le lymphome T sous-cutané de type panniculite (SPTCL) est un lymphome cutané rare de bon pronostic, mais certains patients développent une maladie grave sans qu’aucun facteur pronostic n’ait été identifié jusqu’alors. Une étude récente a identifié des mutations germinales HAVCR2 (codant pour TIM-3) dans des cas familiaux de SPTCL. Les données de 70 patients atteints de SPTCL sporadique ont été examinées. Parmi ces patients, la prévalence de mutations HAVCR2 était de 25%, avec des formes de SPTCL significativement plus graves, nécessitant donc des traitements plus agressifs.

 

PRIX DE L’INNOVATION MALADIES DERMATOLOGIQUES CHRONIQUES INFLAMMATOIRES


Cette édition a été fortement marquée par la crise sanitaire et le COVID -19 en ce qu’il peut avoir d’aggravant ou de protecteur. Les résultats primés notamment sur la protection relative apportée par les immunothérapies pourraient conduire à envisager des applications inédites dans la prise en charge du COVID pour d’éventuelles prochaines vagues.


  • Panorama des conséquences cutanées du COVID par le Dr ADELE dE MASSON


Cette étude rétrospective conduite avec le SNDV a présenté les manifestations cutanées variées

observées lors de la première vague de l’épidémie de Covid 19 et notamment identifié la fréquence

particulière des pseudo-engelures. Elle documente largement ce volet sous médiatisé de la

pathologie covid et les conséquences douloureuses qu’elle a généré chez de nombreux patients. La durée des ces symptômes a par ailleurs souvent dépassé la période COVID.
La revue des cas cliniques met aussi en exergue l’apparition importante de lésions cutanées de forme très variée mais sur des patients non testés et dont la situation sérologique ne permettait pas toujours de faire un lien immédiat entre COVID et impacts cutanés.

 

  • Immunothérapie et protection contre le COVID par le Dr NADER YATIM


Cette étude avait vocation à évaluer le rôle des checkpoints immunitaires durant l’infection par le SARS-CoV-2, sur des patients atteints de mélanome et dont la moitié étaient traités par immunothérapie (anti-PD1 et/ou anti-CTLA4)) et ce, durant la première vague de COVID-19. 

Les résultats observés ont mis en avant une forme d’amélioration de la réponse immunitaire cellulaire antivirale. Ce constat appelle à une étude approfondie de ces inhibiteurs de checkpoints sur l’infection par le SARS-CoV-2 et l’évaluation de leurs conséquences cliniques et biologiques protectrices chez les patients. Si la possibilité existe de protéger par ces inhibiteurs des patients susceptibles d’être atteints de formes graves, notamment ceux qui sont non éligibles à la vaccination, une nouvelle voie de prévention des risques COVID alternative serait alors isolée.

 

Contact Presse

Vanessa Ralli

LIN-K

Tel 06 61 18 06 52

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