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L’ARS HDF demande aux hôpitaux de la région de déployer des lits supplémentaires de soins critiques et d’hospitalisation conventionnelle.
déc. 08, 2021

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Face à la situation épidémique régionale accentuant la pression sur les lits de réanimation et d’hospitalisation conventionnelle, l’ARS Hauts-de-France a enclenché une nouvelle phase de déploiement de 114 lits de soins critiques et de 260 lits d’hospitalisation conventionnelle. Objectifs : anticiper tout risque de saturation des services hospitaliers en cette fin d’année et assurer la meilleure prise en charge des patients Covid et non Covid.

 

Une dégradation de la situation épidémique qui accentue la pression hospitalière

 

Selon Santé Publique France, la situation épidémique continue de se dégrader rapidement en Hauts-de-France, avec un taux d’incidence (TI) à 399 cas/100 000 habitants sur la période du 27/11 au 3/12, soit une augmentation de +39% par rapport à la semaine précédente. Le département du Nord enregistre par exemple sur la période un taux d’incidence très élevé, de l’ordre de 506 cas/100 000 habitants, un niveau d’incidence observé à l’automne 2020 lors de la 2ème vague épidémique. 

 

Cette activité épidémique en progression forte et rapide se traduit par une pression hospitalière croissante : au 6 décembre, le taux d'occupation en filière de soins critiques était de 95%, avec 509 personnes admises dont 168 sont prises en charge pour un Covid (+26 patients en 3 jours et plus du double par rapport au 15 novembre - 74 -). A la même date, 517 patients étaient accueillis en hospitalisation conventionnelle pour Covid-19 (+21% en 4 jours et 2,5 plus qu’au 15 novembre).

 

Déploiement de 114 lits de soins critiques et de 260 lits de médecine

 

Pour anticiper tout risque de saturation en cette fin d’année et assurer une prise en charge optimale des patients Covid comme non Covid, l’ARS Hauts-de-France a demandé aux établissements de santé de la région de déployer à l’horizon de la mi-décembre 114 lits de soins critiques supplémentaires, pour porter le capacitaire régional à 650 lits, contre 460 avant la crise sanitaire. Sur la même période, l’ARS a également demandé le déploiement en région de 260 lits supplémentaires de médecine.

 

L’augmentation des capacités de prise en charge en soins critiques est rendue possible grâce à la déprogrammation d’interventions, libérant ainsi du matériel et permettant de réaffecter le personnel formé à la réanimation. Ces déprogrammations sont décidées par les équipes médicales des établissements de santé publics et privés qui, à la demande de l’ARS, se sont organisées à l’échelle des territoires de façon à coordonner l’adaptation des prises en charge et l’augmentation des capacités d’accueil en réanimation. Un pilotage régional et un suivi quotidien de la situation sont assurés par l’Agence régionale de santé aux côtés des acteurs territoriaux.

 

Les plans blancs des établissements de la métropole lilloise, du Hainaut et de l’Oise activés

 

Lundi 6 décembre, L’ARS a demandé l’activation du Plan blanc dans tous les établissements de santé de médecine-chirurgie-obstétrique (MCO) de la Métropole lilloise, du Hainaut et de l’Oise, marqués par des proportions importantes de patients Covid accueillis dans leurs services ou par une circulation épidémique importante dans leur territoire. Le niveau 2 du plan de gestion des situations sanitaires exceptionnelles dit « Plan blanc » leur donne la possibilité de prendre des mesures de gestion adaptées au sein de leur établissement, notamment de réaffecter du personnel pour assurer la continuité des urgences et soins non programmés, Covid et hors Covid.

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