Seules 30% des femmes ayant subi une mastectomie choisissent de se faire reconstruire le ou les seins. Un faible pourcentage qui interroge sur les inégalités territoriales de santé et la difficile formation des spécialistes. Ceux- ci pourront faire le plein de conseils pratiques d’experts, dans les succès comme pour la gestion des échecs, lors de ce congrès organisé par un chirurgien sénologue, pour la première fois à la Clinique Saint Jean de Dieu (Paris 7e ) : le Dr Alfred Fitoussi. 

La Clinique Saint Jean de Dieu (Paris 7e) sera le cadre d’un congrès médical sur la reconstruction mammaire, les 23 et 24 juin. Organisé par le Dr Alfred Fitoussi, chirurgien dans cet établissement privé classé au premier rang pour le traitement du cancer du sein en Île-de-France, cet événement réunira 35 orateurs français et internationaux autour de thèmes comme la désescalade thérapeutique, la chirurgie d’avenir en reconstruction mammaire, les prises en charge optimales en oncologie du sein, la génétique et la fertilité, la prise en charge du lymphœdème...

Une séquence sur l’apport du lipomodelage aux techniques de reconstruction justifie à elle seule la tenue de ce congrès qui traitera de la reconstruction mammaire sous l’angle des réussites mais aussi des échecs évitables. Le recours à cette technique aussi appelée lipofilling ou lipomodelage, a augmenté de 800 % entre 2017 et 2018. D’où la nécessité de di user les bonnes connaissances sur cette chirurgie permettant de reconstruire le sein ou d’en remodeler son volume par injection de cellules graisseuses de la patiente, plus facilement et avec de meilleurs résultats.

Prise en charge par l’Assurance Maladie dans le cadre de l’ALD (a ection longue durée), la reconstruction mammaire a lieu après une ablation du sein pour combler sa perte. La qualité de cette opération, qui fait partie intégrante de la prise en charge du cancer du sein, est une question de santé publique et, au-delà, son accessibilité est un réel enjeu de société.

INFORMATION ET SOUTIEN

A l’heure où le cancer du sein touche ou touchera 1 Française sur 8, « seules 30% des femmes ont recours à la reconstruction mammaire après une mastectomie, explique le Dr Fitoussi. Ce pourcentage amène à s’interroger sur leur besoin d’information et de soutien tant pour prendre la décision d’une reconstruction mammaire que pour la mener à bien. »

La reconstruction du sein après mastectomie, qui se fait en même temps que l’ablation du sein et qu’on appelle la « reconstruction immédiate » est aussi assez peu pratiquée en France à l’inverse du Royaume-Uni, où elle atteignait 23,3 % en 20144. Mêm si toutes les patientes n’y sont pas éligibles, l’Institut National du Cancer (INCA) appelle de ses vœux une augmentation du taux de cette prise en charge, qui ne concerne aujourd’hui que 14 % des femmes.

En France, l’offre de soin est inégale selon les territoires, ce qui rend la décision des patientes encore plus complexe au regard de la diversité des techniques, les traitements médicaux et de l’image que chaque femme a de son corps. « Une information de qualité et une aide à la décision sont donc essentielles pour permettre aux femmes de faire leur choix », martèle le Dr Fitoussi.

PLUS DE 50 000 NOUVEAUX CAS CHAQUE ANNÉE

Le peu de recours des Françaises à la reconstruction mammaire amène aussi à se poser la question de la di icile formation des spécialistes. Devenir chirurgien sénologue (spécialiste du sein) ne va pas de soi, quand, en France, aucune formation initiale ne valide cette spécialité qui concerne pourtant potentiellement plus de 50 000 nouveaux cas annuels du cancer le plus fréquent chez la femme.

« Aujourd’hui, la chirurgie mammaire concerne autant les gynécologues que les cancérologues et les chirurgiens plasticiens. Pour se former, chacun doit faire un pas en direction des autres spécialités. Il n’y a pas de diplôme d’oncoplastie en France en formation initiale », explique le Dr Fitoussi. « C’est pour ce public de spécialistes et pour les étudiants du D.I.U Techniques chirurgicales sénologiques, carcinologiques et réparatrices que nous avons imaginé ce congrès. Un congrès au prisme des succès mais aussi des échecs rencontrés et la façon de les gérer. Il s’agit d’une sorte de formation continue pour les étudiants, les chirurgiens très impliqués, les spécialistes qui, dans leur ville, ne savent pas quelle réponse apporter à toutes les femmes de plus en plus demandeuses d’une reconstruction du sein. »

DE YOUTUBE À UN CONGRÈS

Auteur de plusieurs ouvrages de référence sur la chirurgie oncologique et la reconstruction mammaire, le Dr Fitoussi est lui-même chirurgien général qualifié en oncologie, diplômé de microchirurgie et chirurgie plastique, esthétique et reconstructrice. Cet « homme qui répare les femmes » a jusqu’à présent partagé son expérience acquise en France et aux USA sur sa chaîne YouTube comptant près de 900 abonnés.

En organisant ce congrès, il optimise les chances de « booster et professionnaliser la reconstruction mammaire » au bénéfice des 20000 Françaises concernées par une mastectomie chaque année, soit 40 % des femmes à qui l’on diagnostique un cancer du sein.

Une aura supplémentaire pour la Clinique Saint Jean de Dieu, qui dispose d’un plateau technique complet pour une prise en charge experte de 800 cancers du sein chaque année.

FOCUS SUR LA CHIRURGIE D’AVENIR EN RECONSTRUCTION MAMMAIRE

Le congrès sur la reconstruction mammaire, qui se déroulera les 23 et 24 juin à la Clinique Saint Jean de Dieu (Paris 7e), sera l’occasion de faire le point sur l’avenir de cette chirurgie.

Il y sera notamment question de la nouvelle bioprothèse mammaire résorbable sur laquelle travaille le CHU et l’Université de Lille : le projet Mat(t)isse, porté par un ingénieur textile, deux médecins biologistes et un chirurgien plasticien, respectivement : Julien Payen, Dr Pierre-Marie Danzé, Pr Philippe Marchetti et Pr Pierre Guerreschi, en présence de ce dernier. Cette prothèse pourrait permettre au sein de se reconstruire à partir des cellules du propre corps de la patiente.

Les perspectives d’innocuité et d’e icacité pour la reconstruction du mamelon à l’aide du nouvel implant en silicone, FixNip NRITM - Nipple Reconstruction de GC Aesthetics® seront également présentées. Cet implant hypodermique en silicone spécialement conçu pour l’amélioration esthétique du mamelon féminin après une mastectomie, ou consécutivement à une malformation, est en cours de mise au point par cette société privée de technologie médicale connue notamment pour ses prothèses mammaires.

La mastopexie sans cicatrices (opération chirurgicale consistant à remonter le sein et à le fixer au muscle pectoral) sera également au cœur de cette séquence qui sera modérée par le Pr Michaël Atlan, Chef de service Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique à l’Hôpital Tenon (AP-HP). Cet acte de chirurgie esthétique vise à corriger, améliorer ou modifier la morphologie de l’autre sein : celui qui n’a pas fait l’objet d’une mastectomie.

LA CLINIQUE SAINT JEAN DE DIEU, L’EXCELLENCE DES SOINS, L’HOSPITALITÉ EN PLUS

La Clinique Saint Jean de Dieu est reconnue pour l’excellence de des soins, la technicité de ses installations et l’accueil de ses équipes. En plein cœur du 7e arrondissement, dans un cadre historique verdoyant, elle a depuis sa création en 1843, une composante chirurgicale forte. Elle propose aujourd’hui à ses patients :

• Centre de cancérologie
• Chirurgie enfant
• Chirurgie adulte
• Consultations et examens

Examens uro-gynécologiques, IRM, scanner, radiologie-échographie-mammographie au sein du Centre d’Imagerie médicale Oudinot, référencé pour le dépistage organisé du cancer du sein

1er établissement privé pour le traitement des cancers du sein en IDF, la clinique Saint Jean de dieu est un établissement référent en cancérologie du sein, gynécologique, urologique, digestive et viscérale. Elle propose sur place diagnostic, chirurgie des cancers et reconstruction, chimiothérapie et soins de support.

Elle est également reconnue en chirurgie pluridisciplinaire, adulte et enfant. À Paris, elle se classe en chirurgie des testicules de l’enfant et l’adolescent, strabisme, rétine, fibromes utérins et cataracte.

Cet établissement est géré par la Fondation Cognacq-Jay et la Fondation Saint Jean de Dieu, reconnues d’Utilité Publique, dans le cadre du Groupement de Coopération Sanitaire Oudinot-Cognacq-Jay. Elle s’engage à assurer le juste accompagnement tout au long du parcours de soin de ses patients et à développer une activité de soins durable.

www.clinique-stjeandedieu.com

CONTACT PRESSE

INSCRIPTION AU CONGRÈS SUR DEMANDE D’ACCRÉDITATION

agence Econovia

Emma RIDAOUI - emma.ridaoui@econovia.fr - 06 58 04 46 51

Deborah Zeitoun - deborah.zeitoun@econovia.fr - 06 25 69 87 59