Mise en page du blog


TROUBLES DE L’ODORAT Nancy lance une étude inédite sur la rééducation olfactive
oct. 21, 2020

Partager

This is a subtitle for your new post

La Covid-19 amis en évidence les risques d’atteinte à l’odorat et, en particulier, à sa disparition brutale (signe clinique majeur et fréquent à SARS-CoV-2 : 2/3 des patients dépistés au CHRU). A la fois symptôme prédictif et symptôme de la maladie installée, les demandes de prise en charge pour cause d’anosmie se multiplient.

Le CHRU a ouvert dans son service d’Otorhinolaryngologie et chirurgie cervico faciale (bâtiment Louis Mathieu - site de Brabois) une consultation et une prise en charge dédiées à l’anosmie, sous la responsabilité du Dr Duc Trung Nguyen. Liés à la Covid-19, ou toute autre cause infectieuse, les troubles de l’odorat ont des conséquences perturbantes sur la vie quotidienne des personnes qui en souffrent. Les patients pris en charge à Nancy bénéficient d’un parcours de soin balisé : consultation ORL puis bilan anosmie post infectieuse virale grâce à une exploration en imagerie et, éventuellement, prescription d’une rééducation olfactive.

Cette rééducation olfactive était jusque récemment, surtout développée en Allemagne, Belgique et autres pays voisins. Peu en France. Les patients qui en bénéficient sont soumis à un entrainement quotidien à domicile. Concrètement, il s’agit de respirer, matin et après-midi, pendant plusieurs mois 4 odeurs différentes : rose, eucalyptus, clou de girofle et citron qui sont enfermées dans les tubes d’un kit d’odeurs de rééducation.

Les recherches sur l’anosmie ont bénéficié ces derniers mois, des procédures accélérées d’autorisation liées à la pandémie Covid-19. A Nancy, le Dr Nguyen et ses collègues viennent de lancer une étude inédite en France visant à comparer cette rééducation standard avec une rééducation olfactive intensive grâce à la mise au point d’un kit innovant qui comporte un panel d’odeurs enrichi. Aux 4 odeurs de base, ont été rajoutées : la fraise, l’herbe coupée, la lavande et l’épicéa.


L’objectif est d’évaluer les performances de cette rééducation accélérée sur un retour à la normal de l’odorat des patients par le recueil de données à 4 mois et à 8 mois. A terme, il s’agira de contribuer à établir une procédure de rééducation olfactive optimale qui pourrait être généralisée à tous les patients.

Contact : Laurence Verger // 06 89 75 77 69 // l.verger@chru-nancy.fr
Partenaires
Share by: