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La Polyclinique Sainte-Marguerite d’Auxerre prête à prendre en charge le cancer du sein
oct. 17, 2022

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La Polyclinique Sainte-Marguerite d’Auxerre diagnostique via son partenariat avec le Centre d’Imagerie Médicale, plus de 120 cas de cancer du sein par an. Avec son équipe de spécialistes expérimentés, l’établissement souhaite obtenir une autorisation de soins de traitement des pathologies mammaires par la pratique thérapeutique de la chirurgie.

Depuis 2019, les équipes de la Polyclinique Sainte-Marguerite travaillent à la reconnaissance d’un besoin tenant à une situation d’urgence : la prise en charge chirurgicale des pathologies mammaires. A ce jour, l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté instruit le dossier. « Nous sommes parfaitement légitimes, estime Sébastien Portemer, le Directeur de la Polyclinique Sainte-Marguerite. Pour justifier d’une autorisation d’opérer les pathologies mammaires, un établissement de santé doit à minima prendre en charge, chirurgicalement, 70 cancers du sein annuellement. Nous en diagnostiquons plus de 120 par an mais nous sommes contraints de transférer nos patients à Paris ou à Dijon. Le nombre de cas ne cesse d’augmenter depuis 2016. Il nous semble que le libre choix du patient voudrait qu’il soit pris en charge au plus proche de son domicile et de sa famille. » Une situation qui peut engendrer également une perte de chance et de guérison pour les patients compte tenu de délais de prises en charge qui peuvent s’allonger dans les grands centres de cancérologie.

Une équipe pluridisciplinaire au complet.


A la Polyclinique Sainte-Marguerite, l’équipe soignante est déjà au complet : une équipe de radiologues, deux chirurgiens, deux chirurgiens esthétiques et plastiques spécialisés dans la reconstruction mammaire, un cancérologue spécialiste des cancers chez la femme, une psychologue. L’équipe est aussi composée d’une infirmière spécialisée en dermographie. Il s’agit d’une technique de tatouage 3D qui permet de « reconstruire », avec un effet trompe l’œil, une aréole mammaire qui a pu être partiellement ou complètement retirée lors d’une chirurgie d’exérèse. « Nous pouvons même proposer une chirurgie à 4 mains, soit la reconstruction immédiate des tissus après l’exérèse de tumeurs sans nécessité de rendormir le patient opéré », précise le directeur de l’établissement. Peu d’établissements de santé en Bourgogne-FrancheComté possèdent une telle spécificité ». Par ailleurs, l’établissement est également doté d’un hôpital de jour en chimiothérapie. « Tout a été mis en place à la Polyclinique Sainte-Marguerite pour centraliser en un même lieu la prise en charge chirurgicale et médicale des patients et ce en un minimum de temps », assure Sébastien Portemer.

Sainte-Marguerite soutenue par la sénatrice de l’YONNE Dominique VERIEN

La sénatrice de l’Yonne, Dominique VERIEN, soutient le projet de la Polyclinique. Elle s’est d’ailleurs rendue sur place le 6 octobre dernier pour échanger avec les équipes de l’établissement dont le Directeur, M. Sébastien PORTEMER, le Président de Commission médicale d’établissement, M. Yvan LE CONIAT, le Président du conseil de bloc et Vice-Président de Unions Régionales de Professionnels de Santé (URPS) M. Nordine DEFFAR : « La Polyclinique fait un travail formidable. Elle a su attirer médecins et chirurgiens spécialistes, ce qui lui confère de vraies compétences. Elle pourrait dès aujourd’hui gérer les cancers du sein de la détection à la reconstruction, en passant par les soins si l’ARS lui en donnait l’autorisation. Pour nous, icaunais, plus besoin d’aller à Dijon ou Paris… Quand on sait que le moral et donc la proximité familiale est une aide à la guérison, comment ne pas la favoriser. Au regard d’une telle perspective, comment ne pas soutenir la Polyclinique ? » La Polyclinique Sainte-Marguerite d’Auxerre créera prochainement un numéro spécial S.O.S Seins, activé 24h/24, pour orienter les patients souffrant d’un cancer du sein. « C’est une première étape en attendant une réponse favorable de l’ARS à notre demande d’autorisation », conclut le directeur. L’établissement dispose déjà d’une autorisation de chirurgie du cancer digestif et urologique depuis 2009.

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