Mise en page du blog


Journée mondiale de la malbouffe : la télémédecine, le nouvel outil de suivi des nutritionnistes ?
juil. 21, 2022

Partager

Si la « Journée mondiale de la malbouffe » existe, ce n’est pas pour se goinfrer, mais au contraire pour attirer l’attention sur la première cause de mortalité au monde, à savoir l’alimentation. C’est aussi l’occasion d’informer sur le rôle du médecin nutritionniste et sur la téléexpertise qui permet à chaque patient, peu importe où il se trouve, de bénéficier d’une prise en charge spécifique via son médecin traitant. Décryptage du Dr Lewandowski pour Medaviz, éditeur de solutions de télémédecine pour les professionnels de santé.


Le 21 juillet : journée mondiale de la malbouffe


Appelée aussi “Junk food” (“l’alimentation déchet“) la malbouffe se caractérise par une alimentation trop grasse, trop salée et trop sucrée, dont le représentant emblématique est le fast-food. Consommée de façon répétée elle serait aujourd’hui la première cause de mortalité au monde en raison de ses conséquences sur la santé : maladies cardio-vasculaires, cancers ou diabète.


Selon une étude du Lancet de 2017, chaque année ce sont 11 millions de personnes qui meurent d’une mauvaise alimentation, loin devant le tabac avec ses 3 millions de morts. En France, 8 millions de Français sont atteints d’obésité, soit 17 % de la population. Un chiffre qui a doublé depuis 1997.


Quand orienter les patients vers un médecin nutritionniste ?


Si bien sûr le médecin généraliste assure à la fois la prévention et le traitement du surpoids et de l’obésité, ainsi que de ses conséquences, il peut faire appel à un confrère nutritionniste pour son expertise. Le plus souvent, une situation d’impasse thérapeutique ou de sévérité justifie le recours à son avis pour éclairer et orienter une prise en charge.


On peut citer par exemple des cas où la perte de poids et la remise en question de l’alimentation sont nécessaires en raison des conséquences rhumatologiques (arthrose du genou par exemple), diabétiques (plaie chronique par exemple) ou encore cardiaques (infarctus du myocarde ou AVC par exemple). Son expertise peut aussi être requise dans le cadre d’une intolérance ou d’une allergie alimentaire, de troubles digestifs, ou d’un TCA (trouble du comportement alimentaire) comme l’anorexie ou la boulimie.


Avoir le réflexe téléexpertise


C’est depuis février 2019, avec la signature de l’Avenant 6 à la convention médicale, que la téléexpertise est prise en charge par l’Assurance Maladie et qu’elle permet à un médecin de solliciter l’avis d’un confrère lorsqu’il juge que la situation médicale le justifie. Son but, en plus d’assurer une prise en charge plus rapide, est aussi d’aider le médecin généraliste dans sa pratique pour optimiser le suivi du patient.


Tous les patients peuvent être concernés par la téléexpertise, ils doivent cependant être informés et donner leur consentement préalable. La demande du médecin requérant doit ensuite se faire de façon sécurisée, car elle contient toutes les informations administratives et médicales relatives au patient.


Après analyse de la demande, le médecin requis décide d’accepter ou non la téléexpertise. Le cas échéant, il rédige un compte-rendu qui sera restitué par le médecin requérant au patient. Toutes les conditions de confidentialité, de sécurité des données et de traçabilité des actes doivent être présentes pour assurer une téléexpertise.


Du côté de la rémunération, l’Assurance Maladie prend en charge le remboursement :

  • pour le médecin requérant : une rémunération de 10 € avec le code RQD.
  • pour le médecin requis : une rémunération de 20 € avec le code TE2.


La téléexpertise est facturée en tiers payant et prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie. Elle ne peut ainsi pas donner lieu à un dépassement d’honoraires et elle n’est pas cumulable avec un autre acte ou une majoration. La facturation se réalise en mode SESAM sans vitale, qui permet d’exonérer l’envoi d’une feuille de soins papier.


À PROPOS DE MEDAVIZ

Medaviz édite des solutions numériques pour les acteurs de la santé depuis 2014, afin de faciliter l’accès aux soins. Nos modules de téléconsultation, télésoin, téléexpertise, messagerie, adressage, interfaçage, etc. sont développés pour répondre aux exigences des parcours de soins publics et privés.

Actuellement, 9 500 praticiens, 180 établissements, 60 entreprises et 70 communautés de praticiens (CPTS, ESS, MSP) nous font confiance, en raison de la sécurité et de l’ergonomie de nos produits. Ils partagent notre vision d’une télémédecine respectant la réglementation en vigueur et la territorialité des soins, pour que chaque patient obtienne une réponse médicale au plus proche de lui.


Contact presse 

Caroline Hoffmann 

caroline.h@oxygen-rp.com

06 77 51 58 42

Partenaires
Share by: