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FORXIGA® réduit de manière significative le risque de décès cardiovasculaire ou d'aggravation de l'insuffisance cardiaque (IC) chez les patients présentant une IC à fraction d'éjection
sept. 19, 2022

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FORXIGA® premier traitement de l’insuffisance cardiaque ayant démontré des bénéfices

sur la mortalité dans l’IC quelle que soit la fraction d’éjection. 


Les résultats de l’étude de phase III DELIVER ont montré que FORXIGA® réduit de 18 % le risque de décès cardiovasculaire ou d’aggravation de l’insuffisance cardiaque chez les patients insuffisants cardiaques avec une fraction d’éjection modérément réduite ou préservée.


L’analyse combinée pré-spécifiée de Dapa-HF et DELIVER a démontré que FORXIGA® réduit le risque de décès cardiovasculaire de 14% et de décès toutes causes confondues de 10% chez tous les patients insuffisants cardiaques quelle que soit la fraction d’éjection.


FORXIGA® est le premier inhibiteur de SGLT2 à avoir reçu une autorisation de mise sur le marché européenne en novembre 2020 dans le traitement de l’insuffisance cardiaque chronique symptomatique à fraction d’éjection réduite.


IC à fraction d’éjection modérément réduite ou préservée : FORXIGA® réduit de 18 % le risque de décès cardiovasculaire ou d’aggravation de l’insuffisance cardiaque


La mise à disposition de FORXIGA® a ouvert la perspective d’une modification significative de la prise en charge thérapeutique des patients atteints d’insuffisance cardiaque.


Les résultats de la phase III de l’étude DELIVER présentés le 27 août dernier à l’occasion du Congrès de l’European Society of Cardiology (ESC) et publiés simultanément dans The New England Journal of Medicine, viennent renforcer ces avancées prometteuses, démontrant que FORXIGA® permet désormais une réduction du risque de décès cardiovasculaire ou d'aggravation de l'insuffisance cardiaque chez les patients insuffisants cardiaques avec une fraction d’éjection modérément réduite et préservée.


FORXIGA® a réduit de manière statistiquement significative le critère primaire composite de décès cardiovasculaire ou d'aggravation de l'insuffisance cardiaque de 18% (p<0,001, 16,4% dans le groupe dapagliflozine et 19,5% dans le groupe placebo sur un suivi médian de 2,3 ans). Tous les composants du critère ont contribué à l’efficacité observée sur le critère d'évaluation primaire. Les résultats étaient cohérents dans les principaux sous- groupes évalués et étendent les bénéfices de FORXIGA® à l'ensemble des patients atteints d'insuffisance cardiaque, indépendamment de la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG)

. Les résultats de l'essai ont également montré une amélioration des symptômes des patients, mesurés par le score total des symptômes du Kansas City Cardiomyopathy Questionnaire (KCCQ).


Dr Scott Salomon, professeur de médecine à la Harvard Medical School et au Brigham and Women’s Hospital et investigateur principal de l’essai de phase III DELIVER : « Ces résultats de l'étude DELIVER sont importants pour les patients et la prise en charge clinique car ils montrent que la dapagliflozine est efficace quelle que soit la fraction d'éjection et qu'elle peut donc être utilisée comme traitement de base chez tous les patients éligibles souffrant d'insuffisance cardiaque. Les essais antérieurs dans l’IC à FE préservée ont montré une atténuation de l’effet chez les patients avec une FEVG la plus élevée, mais avec la dapagliflozine, les résultats sont cohérents pour l’entièreté du spectre de la FEVG. Les résultats viennent également renforcer les dernières recommandations autour de la prise en charge de l’IC, recommandant la prescription précoce des traitements basés sur les preuves, et peuvent aller dans le sens d’une utilisation plus large des inhibiteurs du SGLT2 dans la pratique clinique. »


Mene Pangalos, Executive Vice President, BioPharmaceuticals R&D, AstraZeneca : "Les patients souffrant d'insuffisance cardiaque avec une FEVG supérieure à 40 % sont les plus difficiles à traiter, avec peu d'options thérapeutiques à leur disposition. Nous sommes fiers de partager les résultats révolutionnaires de l'étude DELIVER, qui ont approfondi notre compréhension de la complexité de l'insuffisance cardiaque. Ces données renforcent celles de nos études précédentes démontrant la protection cardio-rénale de FORXIGA® chez les patients atteints de diabète de type 2, de maladie rénale chronique et d'insuffisance cardiaque."


L'étude DELIVER a été conçue avec des critères d'inclusion plus larges que les essais antérieurs dans cette population de patients afin d'inclure également les patients hospitalisés, récemment hospitalisés, ou ceux atteints d'insuffisance cardiaque avec une FEVG améliorée, pour lesquels le traitement fondé sur des preuves est limité.


Ces résultats renforcent les résultats précédemment rapportés de l'étude DAPA-HF, le seul essai sur les inhibiteurs de SGLT2 dans l'insuffisance cardiaque à avoir démontré une réduction significative du taux de mortalité.


FORXIGA®, premier traitement de l’insuffisance cardiaque ayant démontré des bénéfices sur la mortalité dans l’IC quelle que soit la fraction d’éjection.


Les résultats de l’analyse combinée pré-spécifiée de Dapa-HF et DELIVER présentés au congrès de l’ESC en août dernier et publiés simultanément dans Nature Medicine ont démontré des bénéfices de FORXIGA® comparé au placebo sur la mortalité chez les patients avec une insuffisance cardiaque.


FORXIGA® a réduit le risque de décès d’origine cardiovasculaire de 14% (p=0.01) sur un suivi médian de 22 mois, de décès toutes causes confondues de 10% (p=0.03), le nombre total d’hospitalisations pour IC de 29% (p<0,001), et le critère composite de décès d’origine cardiovasculaire, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral de 10% (p=0,045) chez tous les patients avec IC quelle que soit leur fraction d’éjection. La réduction du risque de décès cardiovasculaire était cohérente dans l’ensemble des sous-groupes pré-spécifiés. Il s’agit de la première analyse ayant démontré un bénéfice sur la mortalité avec un traitement de l’insuffisance cardiaque chez les patients avec une IC quelle que soit la fraction d’éjection.


L’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée, une maladie fréquente et largement sous-diagnostiquée


Le nombre de patients avec une insuffisance cardiaque atteint en moyenne 64 millions de personnes dans le monde et plus d’1,5 million de personnes sont concernées en France.


Il existe différents types d’IC selon la fraction d’éjection du ventricule gauche. L’ESC (European Society of Cardiology), qui a publié des recommandations sur le diagnostic et le traitement de l’IC en 2021, classe l’IC en trois groupes :

  1. IC à fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG) réduite (≤ 40%),
  2. IC à FEVG modérément réduite (41-49 %),
  3. IC à FEVG préservée (≥ 50 %).


Environ la moitié des patients atteints d'IC ont une FE modérément réduite ou préservée, avec peu d'options thérapeutiques disponibles.


En comparaison avec les patients avec IC à FE réduite, les patients avec une IC à FE préservée sont souvent plus âgés, obèses et de sexe féminin. La prévalence de l’IC à FE préservée est en croissance continue du fait du vieillissement de la population, de l’augmentation de la prévalence de l’hypertension artérielle, le diabète et la fibrillation auriculaire, des comorbidités fréquemment retrouvées chez les patients avec une IC à FE préservée mais aussi très probablement d’une modification du comportement diagnostique de la part des médecins.


L’insuffisance cardiaque à FE préservée est une entité initialement non reconnue ou négligée par la communauté médicale11. Le diagnostic de cette pathologie reste difficile et largement sous-estimé. Ces dernières années, le diagnostic de l’IC à FE préservée a bénéficié de l’apport du dosage plasmatique des peptides natriurétiques et du développement des méthodes d’échocardiographie-Doppler. Le diagnostic est posé devant des signes et/ou symptômes d’IC associés à une élévation des peptides natriurétiques et des signes sur l’échocardiographie objectivant des anomalies cardiaques structurelles et/ou fonctionnelles.


Un fardeau clinique et économique important


L’IC à FE préservée présente un fardeau clinique aussi important que l’IC à FE réduite, avec la moitié des patients hospitalisés pour décompensation cardiaque aigue ayant une fraction d’éjection préservée. Le taux de réhospitalisation est important chez ces patients avec presque 1 patient sur 3 réhospitalisé dans les 60 à 90 jours après une hospitalisation pour IC aigue.


La mortalité associée à l’IC à FE préservée reste élevée, une étude française a montré qu’un patient sur 2 avec une IC à FE préservée décède dans les 5 ans suivant la première hospitalisation pour IC. Par ailleurs, les patients avec une IC à FE préservée étant surtout des patients âgés, souffrent d’une intolérance à l’exercice, d’une diminution des capacités fonctionnelles et ont, en conséquence, une qualité de vie altérée.


En termes de fardeau économique, on estime à près de 3,1 milliards d’euros par an le coût socio-économique de la prise en charge de l’IC. La fréquence des hospitalisations pour insuffisance cardiaque constitue un poids économique élevé pour les systèmes de santé, étant responsables de 70 % des coûts de santé générés par cette maladie. La moitié des hospitalisations pour IC survenant chez les patients avec une IC à FE préservée, le taux élevé de réhospitalisations chez cette population et la prévalence croissante de cette pathologie font qu’il est nécessaire de trouver des thérapies efficaces et des solutions d’amélioration du parcours de soins permettant de réduire la morbidité clinique de cette maladie, d’améliorer la qualité de vie des patients et de diminuer les coûts de santé relatifs à l’IC à FE préservée.


Un besoin médical jusqu’à présent largement non couvert dans l’IC à FE modérément réduite et préservée


Avant les iSGLT2, aucun traitement n’a pu démontrer de manière convaincante une réduction de la morbi-mortalité de l’IC à FE > 40%2. Contrairement à l’IC à FE réduite, aucune amélioration du pronostic de l’IC à FE préservée n’a été observée au cours des deux dernières décennies. Les dernières recommandations de l’ESC 2021 pour la prise en charge de l’IC à FE préservée préconisent le dépistage et le traitement des étiologies et des comorbidités cardiovasculaires et non-cardiovasculaires associées à l’IC et recommandent l’utilisation des diurétiques en cas de congestion pour soulager les symptômes. Les recommandations américaines 2022 de l’ACC/AHA (American College of Cardiology/American Heart Association) pour la prise en charge de l’IC à FE préservée préconisent un traitement par un iSGLT2 pour réduire les hospitalisations et la mortalité cardiovasculaire.


Pour l’IC à FE modérément réduite, les recommandations Européennes et Américaines préconisent une stratégie thérapeutique similaire à l’IC à FE réduite avec un niveau de preuve moins important pour les traitements recommandés.


Pour les patients avec une FEVG améliorée, définie par une FEVG > 40% chez des patients avec un antécédent d’IC à FE réduite, les données concernant la prise en charge thérapeutique chez cette population spécifique de patients sont très restreintes du fait qu’ils sont souvent exclus des essais cliniques.


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Eva Paquiry - Eva.paquiry@redhavas.com - 06 79 19 25 82

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