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Fort de 5 ans de développement, L’Atelier (Paris) compte diversifier ses publics et son offre
oct. 06, 2022

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L’Atelier, qui compte parmi les premiers lieux d’accompagnement global non-médicalisé des

personnes touchées par un cancer, voit son activité augmenter chaque année depuis sa création en 2017.


La structure parisienne fête ses cinq ans de complémentarité avec les soins hospitaliers en octobre. L’occasion de réitérer et élargir ses propositions pour diminuer les conséquences de la maladie sur la vie personnelle des bénéficiaires tout en réduisant les séquelles des traitements et les risques de récidives. Ce, à l’heure où le cancer se chronicise et où plus de 50 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en Ile-de-France.


En cinq ans, L’Atelier, qui fête son anniversaire le 5 octobre, a accompagné près de 900 personnes et réalisé des milliers d’activités pour aider à mieux vivre avec ou après le cancer, en complément des parcours de soin en hôpital. Créé en 2017, année où le système national des données de santé observait que 486 000 Franciliens étaient sous surveillance pour la survenue antérieure d’un cancer, dont 210 000 en cours de traitement, cet établissement de la Fondation Cognacq-Jay compte bien maintenir et amplifier sa dynamique de croissance au service des franciliens.


S’ouvrir à de nouveaux publics


« Notre priorité pour demain est de rendre ce lieu d’accueil encore plus accessible au public et notamment en élaborant des stratégies visant à élargir l’accès à trois populations que nous avons identifiées : les personnes socialement défavorisées, les hommes et les aidants », explique le docteur Clémentine Villeminey, co-fondatrice de L’Atelier Cognacq-Jay. « Nous souhaitons ainsi développer trois axes. D’une part nous allons construire des partenariats avec des structures solidaires et sociales. D’autre part nous allons développer et valoriser l’activité physique adaptée dont les bénéfices sur la qualité de vie, la réduction de la fatigue et la lutte contre la perte muscu- laire, reconnus unanimement par les oncologues, sont des arguments plus attractifs pour les hommes, que l’accès à des ateliers de mieux-être. Et enfin nous allons structurer un programme d’aide et d’accompagnement spécifique aux aidants », précise-t-elle.


Pérenniser les nouveautés et en proposer de nouvelles


Le maintien et le développement d’ateliers hybrides (présentiel + visio) font aussi partie de la feuille de route de ce lieu pas comme les autres. « La crise sanitaire nous aura au moins fait découvrir un nouveau moyen de commu- niquer avec les bénéficiaires : la visio », explique Thibaut Tenailleau, co-fondateur de L’Atelier et directeur de l’hôpital Franco-Britannique. « Cela nous a permis d’une part d’assurer la continuité des prises en charge : entretiens personnalisés d’accueil pour les nouveaux bénéficiaires et réalisation des ateliers de mieux-être... mais surtout cela a mis en lumière des besoins que nous n’avions pas identifiés : les personnes dans l’impossibilité de se déplacer ont pu bénéficier à distance de tout l’accompagnement proposé. »

A la volonté

de diversifier les bénéficiaires et les moyens de leur participation s’ajoute le souhait de varier les acti- vités proposées par L’Atelier. La structure entend donc pérenniser ses nouveautés, y compris les plus récentes. En plus des cinq familles d’activités individuelles et collectives (soutien psychologique, détente et équilibre, mise en mouvement, ateliers créatifs, mise en beauté), les sorties culturelles (depuis septembre 2021) et la construction d’un programme et de séjours d’éducation thérapeutique (initiés la même année) ont de beaux jours devant eux.


«Nous avons récemment créé une série de podcasts de L’Atelier pour mettre en valeur le travail réalisé par nos bénévoles et qui ne demande qu’à se déployer», indique Véronique Durouchoux, psychologue et co-fondatrice de L’Atelier.


« De nouveaux projets sont en cours : le développement d’un programme annuel de formation à l’attention des pro- fessionnels de santé, l’enrichissement des propositions artistiques et notamment de la musique au sein des ateliers créatifs ou lors d’évènements ponctuels dédiés, la mise en place d’ateliers collectifs de co-développement dans le cadre de notre programme de retour à l’emploi... et bien d’autres encore ! »


Mesurer l’impact sur la qualité de vie


A L’Atelier, l’hétérogénéité est un humanisme. A travers une offre plurielle, il s’agit de personnaliser toujours plus les parcours pour accompagner les personnes à vivre avec et au-delà du cancer, au fil de parcours qui s’effectuent au rythme souhaité par chaque participant, sur la durée qui lui convient. La mesure de l’impact de L’Atelier sur la qualité de vie des personnes est une autre priorité stratégique de l’établissement, afin de documenter les bienfaits de ces lieux d’accompagnement global des personnes, en complément des soins hospitaliers. Cette initiative est soutenue par le groupe de recherche inter-établissements de la Fondation Cognacq-Jay.


La Fondation Cognacq-Jay est très investie dans la lutte contre le cancer. En plus de L’Atelier, ses quatre établis- sements de santé (l’Hôpital Cognacq-Jay / Paris 15e, l’Hôpital Franco-Britannique / 92, la Clinique Saint Jean de Dieu / Paris 7e et l’Hôpital Forcilles / 77) cumulent des dizaines d’années d’expertise en oncologie. Ensemble, ces établissements contribuent à faire de la Fondation l’un des rares opérateurs d’Ile-de-France à proposer un parcours complet en cancérologie, de la prévention à l’après-cancer, en passant par le diagnostic et les soins, à l’aide des outils les plus avancés de la médecine et de l’accompagnement non-médicalisé.


Les chiffres-clés de L’Atelier

  • Près de 900 bénéficiaires accueillis en 5 ans
  • 130 nouveaux bénéficiaires accueillis en moyenne chaque année
  • 55 ans de moyenne d’âge
  • 19 types de cancers différents
  • 62% de Parisiens
  • 20% ont une activité professionnelle maintenue ou partielle.
  • 46 bénévoles expérimentés et formés, formant une communauté engagée et dynamique • + de 25 établissements hospitaliers prescripteurs
  • Près de 1300 ateliers individuels et collectifs (25% d’ateliers en plus qu’en 2021) pour plus de 3500 participations rien qu’en 2022


La Fondation Cognacq-Jay, au service du bien commun depuis 1916


La Fondation Cognacq-Jay, reconnue d’utilité publique depuis 1916, a pour vocation de créer, de maintenir et de développer des actions de solidarité sociale. Aujourd’hui, ce sont 2000 salariés dans 13 établissements en Île-de-France, en Haute-Savoie et dans le Var, qui interviennent auprès de publics en difficulté à tous les âges de la vie, à travers quatre missions : soigner, prendre soin ; accompagner, soutenir ; protéger, éduquer, enseigner ; innover au service du bien commun. Dans sa mission soigner, prendre soin, la Fondation intervient au travers de 4 établissements de santé et de L’Atelier Cognacq-Jay. Cela re- présente 831 lits et places, dont 270 en cancérologie, 70 000 personnes prises en charge en hospitalisation par an et 110 000 personnes vues en consultation chaque année. www.cognacq-jay.fr


Contact Presse : agence Econovia

ludovic.bayle@econovia.fr - 06 29 65 39 53 

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