• Le cancer du sein constitue un enjeu national de santé publique, en particulier le sous- type « triple négatif » (CSTN), forme agressive touchant souvent des femmes jeunes.
• Les avancées thérapeutiques se poursuivent dans la lutte contre le CSTN, et elles sont aujourd’hui susceptibles de répondre à des besoins non couverts, aux stades précoce comme métastatique.
• Le laboratoire MSD, acteur majeur en oncologie, confirme son engagement contre les cancers féminins avec un programme de recherche ambitieux menant à un nombre croissant d’indications. A l’occasion d’Octobre rose, mois de sensibilisation aux cancers du sein, MSD France lancera la campagne grand public « Ribbon for boobs » sur les réseaux sociaux.

CANCERS DU SEIN : LE TRIPLE NÉGATIF EN LIGNE DE MIRE

Le cancer du sein, priorité de santé publique

Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme en France : près de 58 500 nouveaux cas ont été recensés en 2018, pour une incidence en croissance d’environ + 0,6 % par an. Avec un peu plus de 12 000 décès annuels, la maladie représente également la 1ère cause de mortalité par cancer dans la population féminine

À l’échelon sociétal, le cancer du sein représente un objectif de santé publique majeur, intégré à la Stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030. Principal enjeu : améliorer la prévention et la prise en charge à un stade précoce, en particulier pour les formes les plus agressives, de façon à combiner bénéfices humains et réduction des coûts.

Le CSTN, un sous-type redoutable, à la prise en charge délicate

Les types de cancer du sein les plus fréquents (« hormono-dépendants » et « HER+ ») sont désormais bien pris en charge, avec un taux de guérison de 87 %. Toutefois, 15 % des patientes souffrent d’un cancer du sein dit « triple négatif » (CSTN), caractérisé par l'absence de récepteurs hormonaux et de la protéine HER2. Le CSTN est très agressif et présente un taux de récidive entre 30 et 40 %, même diagnostiqué à un stade précoce. Conséquence: un pronostic défavorable sitôt passé au stade métastatique, avec 11,3 % de taux de survie à 5 ans contre près de 40 % en moyenne pour les sous-types exprimant la protéine HER2. Autre spécificité du CSTN : le profil des populations touchées est particulièrement jeune, avec de nombreux cas avant 40 ans et un âge moyen au dépistage de 53 ans contre 57,7 ans pour les autres types du cancer du sein. Pour atténuer le sentiment de « triple peine » (diagnostic de cancer + forme grave + traitement en urgence), il apparait donc d’autant plus nécessaire de souligner l’importance du diagnostic précoce et de la mise à disposition de nouvelles approches thérapeutiques.

Le CSTN en chiffres :

• 15% des cancers du sein
• 9 000 nouveaux cas par an en France
• 40% des jeunes femmes ont moins de 40 ans
• 30% : taux de récidive 3 ans après l’annonce du diagnostic
• 14 mois : médiane de survie globale d’une patiente au stade métastatique

« Quand on apprend qu’on a un cancer du sein triple négatif, c’est très dur sur le moment, mais il faut être forte et accepter cette parenthèse qu’on imagine devoir se refermer. En revanche, quand on apprend la récidive métastatique, la nouvelle est d’une violence sans nom. On perd pied. La vie d’avant n’existe plus et il faut construire autre chose. Et pour construire au mieux cette « autre chose », toutes les femmes atteintes de CSTN souhaitent avoir à disposition des solutions innovantes très rapidement, car pour nous chaque jour compte. Notre espoir : que les nouveaux traitements permettent enfin de soigner notre cancer, même en situation métastatique, car nous voulons toutes vivre et réaliser nos rêves ! »  Claude Coutier, Présidente du Collectif Triplettes Roses

TRAITEMENTS ET AVANCÉES THÉRAPEUTIQUES DANS LE CSTN

Vers une évolution des pratiques

Le CSTN étant ni éligible à une hormonothérapie, ni à une thérapie ciblée de type anti- HER2, les principales modalités de traitement du cancer du sein triple négatif sont la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Récemment, les avancées médicales ont ouvert la voie à de nouvelles options thérapeutiques, améliorant la survie et évitant le risque de récidive des patients. Ces avancées majeures font désormais partie des nouveaux standards de prise en charge des patients à travers l’actualisation des recommandations internationales du traitement du CSTN au stade métastatique (ESMO 2021) ainsi qu’aux stades précoces (ASCO 20229). Au niveau national, des recommandations d’experts votées lors des derniers cours Saint-Paul seront bientôt publiées.

MOBILISATION COLLECTIVE

Des Triplettes contre le CSTN

Créé en décembre 2021, le Collectif Triplettes Roses est né autour d’une volonté d’agir pour la cause des femmes atteintes d’un cancer du sein triple négatif. Pour 2022, le Collectif a notamment pour ambition d’améliorer l’accès à l’innovation via un projet de mise en place d’une plateforme nationale des essais cliniques pour les triplettes. Il poursuit également son engagement pour la mise à disposition de traitements novateurs en urgence (vaccinothérapie, immunothérapies, anticorps conjugués, CAR-T cell...). Les Triplettes développent en parallèle leur réseau d’ambassadrices pour implémenter localement les missions du Collectif et favoriser une égalité des chances sur le territoire. Un objectif qui repose notamment sur des actions de médiatisation et un travail de pédagogie pour diffuser au mieux le message d’urgence.

« La Force du Collectif Triplettes Roses, c’est d’abord une démarche ! Nous avons à cœur de co-construire et de travailler main dans la main avec tous les acteurs (associations, oncologues référents, politiques, institutions de santé, laboratoire pharmaceutique, média…) qui peuvent contribuer aux succès de nos initiatives et nous soutenir. Nos actions collaboratives ont ainsi permis l’accès accéléré à des traitements novateurs en France. Notre visibilité dans la presse, la radio, la télévision et les réseaux sociaux a permis de médiatiser largement le cancer du sein triple négatif. Nous voulons absolument favoriser l’égalité d’accès à l’information et aux soins sur tout le territoire national. Nous œuvrons pour améliorer la prise en charge des Triplettes, en particulier pour l’accès à des thérapies innovantes ! C’est un point essentiel de notre mobilisation. » Claude Coutier, Présidente du Collectif

MSD, à la pointe de la lutte contre les cancers féminins

Acteur majeur de l’industrie pharmaceutique et de la lutte contre le cancer, MSD contribue aujourd’hui à plus de 1 080 études cliniques en oncologie dans le monde. Ce vaste programme de développement clinique participe à l’enrichissement d’un large portefeuille de traitements dans les cancers du sein et les cancers gynécologiques (cancer du col de l’utérus, de l’endomètre...), comprenant plusieurs molécules à l’essai ou déjà approuvées dans ces domaines. MSD s’appuie enfin sur des alliances stratégiques pour développer des combinaisons de traitements susceptibles d'améliorer la prise en charge des patients atteints de cancer.

À PROPOS

MSD France

Présent en France depuis 1961, MSD France est la filiale de la société américaine Merck & Co., Inc., Rahway, New Jersey, USA, laboratoire biopharmaceutique leader dans le monde, qui invente et met au point des médicaments et des vaccins ciblant les maladies les plus difficiles à traiter. MSD se donne pour objectif d’apporter aux patients et aux professionnels de santé une offre de santé globale et innovante, composée à la fois de médicaments - principalement en oncologie, vaccins et virologie - et de solutions et services, en particulier digitaux. Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.msd-france.com ou suivez-nous sur Twitter et LinkedIn.

MSD en oncologie

Notre objectif est de transformer les découvertes scientifiques en traitements innovants afin d'aider les patients atteints de cancer partout dans le monde. Ainsi, les chercheurs de MSD s'engagent à explorer le potentiel de l'immuno-oncologie dans plus de 30 cancers grâce à l'un des plus vastes programmes de développement du secteur. Leurs travaux, combinés à l’excellence de la recherche clinique française, ont permis à plus de 4 000 patients en France de participer à nos essais cliniques et d’accéder ainsi plus rapidement aux innovations thérapeutiques telles que l’immunothérapie. Nous continuons également à renforcer notre portefeuille par des acquisitions stratégiques et nous donnons la priorité au développement de plusieurs molécules susceptibles d'améliorer la prise en charge des patients atteints de cancer.

Contact Presse :

MSD France

Audrey Raverdy, responsable Communication externe BU Oncologie - Direction Politiques de santé, Affaires publiques et Communication

audrey.raverdy@msd.com - 06 22 51 97 47

Agence PRPA

Marion Lecrique - marion.lecrique@prpa.fr - 06 80 24 54 80

Danielle Maloubier - danielle.maloubier@prpa.fr - 06 24 26 57 90